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PEAGES AUTOMATIQUES

Les préparatifs de la mise en fonctionnement s’accélèrent


La phase de la mise en service de sept des quatorze péages automatiques construits ou en construction est annoncée pour le mois de novembre 2023. Fruit d’un partenariat public-privé, avec la société française Tollcam, le gouvernement expert revaloriser les recettes qui devront passer du simple au triple.

Dans la perspective de la mise en fonctionnement des sept premiers péages automatiques, le Préfet du département de la Sanaga-Maritime, Cyrille Yvan Abondo a présidé une réunion de sensibilisation et d’information sur le site du nouveau péage automatique d’Edéa-Sikoum avec les principaux acteurs des activités génératrices des revenus (AGR) et les populations environnantes. Ils ont été informés que les commerçants du secteur informel qui sont actuellement actifs au péage d’Edéa-Ekité sur la National N°03 n’auront plus à courir sur la voie publique pour écouler leurs marchandises. Il sera mis à leur disposition des espaces marchands construits et gérés par la Mairie territorialement compétente. Les usagers sont informés que le péage a six terminaux soit trois pour chaque sens de circulation. Les paiements seront effectués en trois modes : espèces, carte prépayée et QR code.

Le péage d’Edéa-Sikoum fait partie avec Mbankomo, Boumnyebel, Nsimalen, Nkometou, Tiko et Mbanga, des sept péages automatiques dont les constructions sont déjà achevées et dont on annonce la mise en service dès la fin du mois de novembre 2023. Selon le Ministre des Travaux publics, les sept autres (Bayangam, Bafia, Manjo, Bandja, Matazen, Foumbot et Dschang) seront achevés en fin 2024 et mis en service au premier trimestre 2025. Le projet de construction de l’ensemble des quatorze postes de péages est le fruit d’un partenariat public-privé avec la société Tollcam qui l’exécute dans son aspect technique avec un consortium RAZEL-BEC-EGIS PROJETS. Initialement prévu à un montant de 34,742 milliards FCFA, le projet a été réévalué à 42 milliards FCFA. Tollcam est chargée d’assurer le financement, la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de ces ouvrages pendant 20 ans.

Sécurisation des recettes

Le tarif à payer par passage sera maintenu à 500 FCFA par véhicule. Les arrangements observés sur le terrain frisant les actes de corruption ayant pignon sur rue et visant à payer un passage pour effectuer plusieurs passages où à glisser l’argent aux agents de contrôle sans contrepartie de remise de ticket. Effectivement le projet de construction des péages automatiques vise à la sécurisation des recettes. Avec la mise en service des sept premiers péages automatiques, le MNTP estime à 4 milliards FCFA de recettes pour la première année d’exploitation. Et annonce qu’elles devraient croitre de manière significative au fil des exercices.

Selon le ministre des Travaux publics (Mintp) Emmanuel Nganou ces ouvrages devraient produire des recettes de l’ordre de 4 milliards FCFA, lesquelles devraient croître de manière significative au fil des années. Selon les prévisions, les devraient atteindre 53,2 milliards FCFA en 2040, soit une progression de 49,5 milliards FCFA en l’espace de 18 ans. Les recettes cumulées vont atteindre 632, 5 milliards en 2041 à la date d’expiration du contrat d’exploitation par le concessionnaire français Tollcam. Elles devront représenter 194, 9 milliards FCFA au titre du total des loyers perçus par l’entreprise adjudicataire et 437,5 milliards FCFA comme recettes fiscales nettes encaissées par le Trésor public. Rappelons que c’est le 10 décembre 2020 que le ministre des Travaux publics avait procédé au lancement des travaux de construction des 14 postes de péages automatiques.









Mathieu Nathanaël NJOG




Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun

www.lecanardlibere237.com


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